Contre le stress, Virginie Noir proposera de la sophrologie à la Journée Santé Bien être du 16 mars
Vous participez à la Journée Santé Bien être des Chaprais le 16 mars 2019, pourquoi ?
J’ai envie de faire découvrir mon métier, de partager mes connaissances sur ma discipline : la sophrologie
Vous êtes installée au 28 rue de Belfort, depuis combien de temps ?
Cela fait 3 ans et demi que j’exerce cette activité à cette adresse. Mais j’habitais déjà là auparavant.
La sophrologie, c’est pour se relaxer ?
Oui se relaxer, se détendre. On apprend d’abord et surtout à respirer, par une respiration principalement abdominale.
La sophrologie est devenue très à la mode ?
Oui, parce que les gens sont de plus en plus stressés. Ils en ont assez de prendre des médicaments, des antidépresseurs. Ils se tournent vers une autre solution. Pourtant la méthode date des années 50. La sophrologie a été créée par Alfonso Caycedo, un psychiatre espagnol qui s’est rendu compte qu’on peut être en meilleure santé en prenant conscience de son corps, en écoutant son corps. On peut dire en gros que cette méthode est un mélange qui s’inspire du yoga, un peu de l’hypnose et de la pensée de Freud.
Comment se déroule concrètement une séance ?
La séance dure une heure, la première dure plus longtemps (1 heure et demie) pour faire connaissance et cibler la demande. On fait d’abord des exercices de respiration debout (ou assis pour les personnes trop fatiguées), les pieds bien ancrés dans le sol , ensuite la personne s’allonge pour une détente complète du corps et une visualisation positive. On termine par un temps d’échange sur le déroulement de cette séance et les ressentis.
On pratique des exercices physiques très doux, des gestes simples. On peut pratiquer debout ou assis et couché pour le confort. On s’adapte. On peut refaire chez soi. Il n’y a pas besoin de matériel spécifique.
Vous affichez des pensées optimistes, pourquoi ?
Parce qu’elles me plaisent. On propose de prendre la vie autrement, de façon positive. On apprend à relativiser, à penser que ce qui arrive, c’est pas grave. On ne stresse pas d’avance.
Mettre l’accent sur le positif, cela implique-t-il de tout accepter, de subir ?
Non, il faut apprendre aussi à dire non. Dire « je ne peux pas le faire ». Il faut apprendre à gérer son temps, faire des priorités dans ses tâches. Les gens ont parfois besoin d’être guidés. Certaines personnes qui viennent me voir sont vraiment « à bout ».
A qui s’adresse la sophrologie ? Qui vient vous voir ?
Cela s’adresse à des personnes à partir de 7 ans et il n’y a pas de limite d’âge. Dans la pratique, à mon cabinet, je reçois 90 % de femmes, la plupart actives. J’ai peu de retraités. Par ailleurs, je propose aussi des séances collectives au lycée Jules Haag pour des élèves internes de seconde. Il y a beaucoup de volontaires le mercredi après midi.
Combien ça coûte ?
45 € la séance individuelle d’une heure. Il y a des mutuelles qui assurent une prise en charge.
Comment devient-on sophrologue ?
Il existe différentes écoles. La mienne est située dans la région parisienne. La formation dure un an, mais il faut beaucoup de pratique avant de commencer. On s’exerce en cours et en famille ou avec des amis. Auparavant, j’ai fait beaucoup de métiers surtout des intérims par exemple comme conseillère commerciale. J’ai côtoyé beaucoup de gens qui souffraient d’un mal être au travail. J’ai eu envie de faire ce métier car la sophrologie m’a permis de gérer mes angoisses et c’est un atout dans ce métier de savoir ce que les gens ressentent.
Qu’allez-vous proposer le 16 mars ?
Un atelier de gestion du stress. En principe à 13 h 30. Cela ne nécessite pas de tenue particulière.
Que pensez-vous du quartier des Chaprais ?
J’y habite depuis 8 ans et j’adore. C’est vraiment pratique de pouvoir tout faire à pied. Je peux aller chez les commerçants en face de chez moi.
Mon fils va au collège Saint Joseph. Je cours souvent dans le quartier en partant de chez moi. S’il y a des améliorations possibles, elles concernent le stationnement et la propreté des murs dégradés par les tags.
Pour contacter Virginie Noir, ce sera possible samedi 16 mars à la Cassotte de 10 h à 18 h
ou tel 07 81 44 05 06
Son cabinet est situé 28 rue de Belfort (accès par la cour)
voir son site web