Les chapraisiens se souviennent certainement qu’avant le magasin de luminaires, au 9 rue des Chaprais, exerçait là un coiffeur pour hommes.
Mais difficile de se souvenir que dès le début du XX° siècle, il s’agissait d’un marchand de parapluies. C’est ce que nous rappelle une chapraisienne qui se souvient de la boutique de ses arrière grands-parents puis celle de ses grands-parents. Elle nous a transmis beaucoup de photos qui vous donneront une idée de la physionomie de la rue des Chaprais et de ses commerces.
Sur cette photo ancienne du début du XIX° siècle, on peut voir debout son arrière grand-père Monsieur Chambre avec sa femme assise et les enfants : Hélène Chambre la plus agée, René Chambre et sa grand-mère Julienne Chambre qui a tenu ensuite le magasin. On remarquera que le magasin assurait la réparation des parapluies et ombrelles et vendait du linoleum et des toiles cirées.
La famille semble provenir de Corrèze et avait migré à Besançon où résidait une importante « colonie » auvergnate.
Julienne, la fille Chambre, est souvent citée comme Madame Gaston (le prénom de son grand-père , son mari ) Berche. Elle est née en 1901. Son mari M.Gaston Berche a travaillé comme électricien à L’Est Electrique qui se trouvait à l’époque 28 avenue Carnot. Il ne se doutait pas alors, que la boutique de son épouse deviendrait plus tard un magasin de luminaires et d’électricité
Voici donc madame Berche vers 1919, devant sa boutique.
Et voici l’état de la rue des Chaprais, après le bombardement de la gare, par l’aviation britannique le 16 juillet 1943.
Les grands-parents avaient acheté une maison, 24 rue Charles Fourrier, vendue il y a peu.
Vous aussi, si vous avez des documents historiques sur le quartier, n’hésitez pas à nous les confier. Nous les numériserons et vous les rendrons. Contribuez ainsi à la rédaction d’une mémoire collective des Chaprais.
Sources : madame Marielle Combe; M. Christian Mourey.