Secours très sollicités pour des faits divers en série
A lire la presse locale, les secours ont du intervenir à plusieurs reprises dans le quartier des Chaprais cette semaine.
Les pompiers ont été appelés vers 23 h 40 ce vendredi 14 avril, au 49 rue de Belfort pour maîtriser un début d’incendie. Le feu avait pris dans un sous-sol rempli de cartons et de vieux tissus. Dix sapeurs pompiers ont été engagés dans l’opération.
La police a sécurisé les lieux 45 minutes, entre la rue Marie-Louise et la rue du Château-Rose. Six appartements ont été évacués. Les logements n’ont pas été touchés. Tout le monde a pu réintégrer son foyer.
Les deux commerces adjacents (salon de coiffure Fabienne Barthod et Audika) n’ont pas subi de dégâts. Une enquête est en cours pour déterminer les causes du sinistre.
Les sapeurs-pompiers avaient été appelés mercredi 12 avril 2017 pour un départ de feu à l’hôtel Foch de Besançon.
Vers sept heures, sept véhicules composés de 24 sapeurs-pompiers sont intervenus sur le site de l’hôtel Foch de Besançon pour des fumées suspectes dans les sous-sol.
Le personnel de l’hôtel avait commencé à évacuer les 24 chambres occupées à l’arrivée des secours. Les fumées seraient dues à « un mégot qui aurait brûlé des feuilles et des papiers » dans l’avenue du Maréchal Foch. Une alarme soupirail se serait alors déclenchée. Aucun blessé n’est à déplorer.
Une importante inondation était survenue dans un immeuble de l’île aux Moineaux, le dimanche 9 avril 2017. À cause de cet incident, 72 logements ont été privés d’eau.
Autre fait divers signalé par l’Est Républicain :
La (très) mauvaise blague aurait pu (très) mal tourner… Ce mercredi vers 17 h 15 au niveau du pont de la République, un groupe de quatre jeunes âgés de 14 et 15 ans a été pris d’une idée débile. Alors qu’un couple de jeunes se bécotait sur les berges publiques de Besançon, tranquillement assis, les pieds au-dessus de l’eau froide du Doubs, le quatuor s’est approché discrètement, pour mieux les pousser violemment. Leurs deux cibles ont terminé toutes habillées dans la rivière, où elles n’avaient pas pied. Impossible pour les deux jeunes de remonter. C’est grâce à l’aide de passants que les deux amoureux transis ont finalement pu être extirpés du Doubs.
Dans la mêlée, téléphones portables et portefeuille étaient restés au sec. Des affaires aussitôt subtilisées par les garnements. Disposant de leur signalement, les policiers ont fini par rattraper par le collet trois des quatre adolescents, le quatrième les rejoignant dans un second temps au commissariat. Tous ont passé la nuit au poste. À l’issue de leurs gardes à vue, trois d’entre eux ont fait l’objet d’une convocation devant le tribunal pour enfants. Le quatrième a été relâché libre.
Autre fait divers relaté par l’Est Républicain :
« C’est un groupe connu dans le secteur de la rue de l’Église quartier des Chaprais, pour, comme le dit un riverain, « foutre le bordel » ou plus encore. Les choses ont quelque peu dégénéré dimanche 9 avril en début de soirée. Il est alors près de 19 h lorsqu’un habitant d’un immeuble de la rue, entend des cris extérieurs depuis son appartement. Il regarde par la fenêtre et voit alors un voisin pris à partie par une bande de cinq jeunes, trois garçons et deux filles. Il va d’autant plus lui porter assistance que le voisin est menacé par un jeune armé d’un cutter ; lui-même prend un coup de poing dans la mêlée. Les deux voisins quadragénaires vont devoir faire face aux jeunes, il y aura encore un coup porté avec une chaise. Au final, la police est alertée et interpelle l’un des protagonistes très connu de ses services tout comme d’ailleurs les deux autres garçons. »
Quelques jours auparavant, à la gare Viotte, un groupe d’individus avaient agressé violemment deux jeunes pour leur voler leur téléphone portable. Les victimes ont été transportées à l’hôpital. La police, rapidement alertée, a procédé à l’arrestation au centre ville, de deux des agresseurs présumés.
Plus dramatique, dimanche 9 avril au matin, une personne a sauté de son logement rue de la Rotonde. Malgré l’intervention des pompiers, la victime n’a pu être réanimée. Il s’agirait d’un acte désespéré. Cet homme de 55 ans avait laissé un mot à son domicile, expliquant son geste. En toute logique, l’enquête de police devrait conclure à un suicide.