D’un pont à l’autre, le pont de la République (quatrième et dernier billet, de 1947 à nos jours).

D’un pont à l’autre, le pont de la République (quatrième et dernier billet, de 1947 à nos jours).

Quatrième et dernier billet, proposé par Christian Mourey. Nous remercions mr Jean-Pierre Schad, de la boutique La Missive, à Battant, pour sa documentation.

Photo des travaux de la recoinstruction du pont en 1947

La reconstruction du pont en 1947

On redresse la voûte de l’arche rive gauche en utilisant des vérins prêtés par la SNCF. A l’aide de treuils, la pile rive gauche reprend sa position initiale. Le pont est reconstruit à l’identique. Des cintres métalliques et des aiguilles pendantes suspendent le coffrage des voûtes, dispensant le constructeur de prendre appui sur les éboulis issus de la destruction. La dalle sous chaussée est armée de rails provenant du tacot.

Travaux de la reconstruction du pont en 1947

La reconstruction du pont en 1947

Le nouveau pont est inauguré le 16 juin 1947 par le préfet Charles Dumont et Jean Minjoz, Maire de Besançon.

 

 

 

 

les travaux de reconstruction du pont en 1947

Photo du préfet et du maire de Besançon inaugurant le pont

L’inauguration du pont par le Préfet et le Maire, Jean Minjoz

L’entreprise Zublin-Perrière réalisa d’autres ouvrages dans la région (ponts routiers et ferroviaires, écluses, barrages…) A Besançon, outre le Pont de la République, nous lui devons les 3 constructions successives du pont-rail du Port Fluvial, les piles et tablier de la Passerelle Denfert-Rochereau, les ponts sur le canal à Rivotte et à Tarragnoz, la passerelle piétonne des soieries… A sa disparition, le groupe Georges l’Héritier prit le relais.

Après son abandon en 1952, Besançon renoue avec le tramway en 2014. Mais sur le pont de la République, la chenille bleue a tendance à tirer la chaussée à elle, au détriment du bus, de l’automobile, des cyclistes et des piétons. La fréquentation va-t-elle se reporter sur le nouveau Pont Denfert-Rochereau rebaptisé Robert Schwint ? Les avenues Carnot et Fontaine Argent sont légitimes à s’inquiéter du maintien d’une animation naturelle et historique qui va bien au-delà de la seule quiétude résidentielle.

 

Revoir les billets précédents :
D’un pont à l’autre (1)
D’un pont à l’autre de 18883 à 1940 (2)

D’un pont à l’autre de 1940 à 1944 (3)

Photo du pont de la République, avec son tram, aujourd'hui.

Le pont de la République et le tram

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