Les 6 pharmacies du quartier n’ont pas ouvert ce mardi matin aux Chaprais comme dans le reste de la ville. Il en était de même pour le laboratoire médical au coin de la rue Chopard et de la rue de l’Eglise. Nous n’avons pas recensé les cabinets médicaux et infirmiers qui faisaient également partie du mouvement.
En jeu, un projet de loi qui prévoit de déréglementer un certain nombre de professions dites protégées. Par exemple, il s’agit, pour les produits pharmacies, de prévoir la vente d’un certain nombre de ceux-ci, dans des supermarchés! Afin de faire baisser le prix des médicaments nous dit-on…
Mais quelques 90% des médicaments ont déjà un prix réglementé! De plus, dans des pays comme la Suède où l’on a effectué une telle réforme, les intoxications médicamenteuses se multiplient. En particulier au niveau de l’utilisation du paracétamol!
Les chapraisiens sont attachés à leur pharmacien. Et le quartier a la chance de pouvoir en compter encore six! Pour combien de temps encore si cette réforme était appliquée? Sait-on que si certaines officines rapportent des bénéfices confortables, une pharmacie comme celle de la place de la Révolution, à Besançon, est en redressement judiciaire?…
Nous nous étions inquiétés du maintien du laboratoire d’analyses dans notre quartier, d’autant que celui de Palente a disparu!
Nous sommes donc, comme tous les chapraisiens, attachés à des services de santé de proximité.