Dans un billet précédent, daté du 8 février 2014,nous évoquions, sur ce blog, le lent développement de l’habitat avenue Denfert-Rochereau. Christian Mourey, qui tient l’enseigne Battant Musique, nous apporte de nouveau des précisions et des documents fort utiles.
Il nous rappelle tout d’abord cette réalité de la physionomie de la ville que l’on peut observer sur le plan relief de 1722: en aval du pont de Bregille, on distingue un ouvrage militaire; rive gauche, le bastion Saint Paul (barrage de Micaud) puis le bastion Saint-Pierre; en face le brouillon de l’avenue Carnot. On ne sort de Besançon en direction des Chaprais que par la porte de Battant.voir, ci-dessous, cette carte postale publicitaire ci-contre datant du début du XX° siècle.
Cette porte sera détruite en 1956, comme le montre cette photographie prise par Jacques Lorimier le 20 mars 1956 (tous droits réservés) que l’on peut retrouver dans la pochothèque de la ville de Besançon avec d’autres clichés.
L’essor de cette avenue, nous précise-t-il, est la résultante de l’aménagement du quai de Strasbourg, de l’avenue d’Helvétie et de la Passerelle Denfert Rocherau.
Sur cette carte datant de 1860, représentant une barque lavandière, on voit bien que le quai de Strasbourg n’est pas encore aménagé (1860/1870). La rue du Petit Battant est un cul-de-sac. L’Avenue de l’Hèlvétie n’existe pas; elle sera inaugurée en 1910 par le Président Fallières en même temps que la poste et la statue de Proudhon.
Enfin sur cette dernière carte postale des années 60, vue d’avion, on peut apercevoir la passerelle Denfert-Rochereau construite par les allemands en 1942 et la brasserie Gangloff qui sera détruite en 1966.
Rappelons que vous pouvez cliquer sur les photos afin de les agrandir….
Lundi, nous évoquerons le croisement des voies du tram avec l’entrée de la rue Grosjean, avenue Foch, près de la gare Viotte.
