Je me souviens…du quartier…suite

Je me souviens…du quartier…suite

Nous poursuivons la publication des souvenirs d’un habitant des Chaprais qui logea dans une des maisons de la caserne (parc à fourrage) de l’avenue Fontaine Argent (voir notre billet du week-end dernier).

écoles helvétie

« L‘école d’Helvétie fut notre première école à mes soeurs et moi. J’y ai été inscrit de la maternelle au certificat d’études. Passé la porte d’entrée de la maternelle, il y avait une grande salle où nous étions assis par terre pour écouter notre maîtresse (jeune et blonde) dont j’étais amoureux, nous raconter des histoires avec de petits livres d’images. Nous chantions et y faisions des jeux. Puis ce fut la « grande école », à côté. Avec une cour pour les filles et une pour les garçons, séparée par un haut mur auquel étaient appuyées les toilettes, de chaque côté. Nous jetions aux filles, par dessus le mur, de petits mots doux, avec notre prénom. Tous les matins, Négus, notre copain clochard, était là et nous lui donnions un peu de notre goûter sorti de notre petite mallette en carton. Il était heureux de nous voir et toujours souriant. Nous étions un peu ses enfants et son soleil.

J’ai commencé à apprendre la musique à l‘Harmonie des Chaprais. En même temps que le solfège, je désirais jouer du piston! Mais vu mon petit gabarit, il m’a été conseillé le petit accordéon.

église sacré coeur et tram

Le Sacré Coeur a été ma seule et unique église. J’y ai fait ma communion, puis la confirmation. Evidemment, j’y ai suivi tous les cours de catéchisme, apprenant la messe et tous les chants religieux en latin. C’est peut-être pour cela que, suivant des cours de musique au Conservatoire, j’ai non seulement fait partie du grand choeur, mais chanté à la Manécanterie de la Madeleine.

Ecole Sainte Colette : tous les ans nous allions à la kermesse. Parfois, nous allions nous confesser à la chapelle des Pères, à côté.

Quant au tramway, il descendait doucement l’avenue Carnot, depuis la gare.

avenue de la gare

Nous le prenions en marche. Le poinçonneur, situé à l’arrière, était sympa et nous laissait monter jusqu’au rond point de l’école. C’était super! Par contre, certains cyclistes avaient leur roue avant bloquée dans un rail. Et il fallait se dépêcher pour les sortir de là….. ».

Partagez, avec nous, vos souvenirs de jadis, aux Chaperais. Ce seront autant de témoignages qui enrichiront la mémoire collective. Merci.

Le week-end prochain, nous évoquerons, de nouveau, la Commune libre des Chaprais, ses fêtes et sa Mairerie.

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